Quand on mangeait comme des petits rois et reines, on mangeait tous vraiment bien dans mon enfance. Malgre qu'elles soient atroces pour la sante, on mangeait en glouton les charcuteries et le fromages avec baguettes excellentes a tous les vendredis ou dimanches soir, assis autour de la table basse, sur le tapis et les coussins, devant le foyer en ecoutant la tele. Les jour de semaine c'etait, en periode plus triste, le gros rosbif qu'on mangeait a toutes les sauces et dans nos sandwiches pour l'ecole pendant une semaine. J'etais la pro, et ce des 5 ans, de la pavlova qui ne collait jamais dans le four sur le papier en cercle d'aluminium. Je cuisinais rarement pour tous, sauf en visites, des annees que dis-je quelques decennies plus tard, ou je faisais de l'excellent stew aux poissons dans la soupiere de table pour toute la famille.
On mangeait beaucoup de saumon en steaks (en darnes) plus tard quand j'etais ado. Mon repas favori a vie de mon pere (la recette traditionnelle quebecoise de jehane benoit): le roti de porc (ficele) aux pommes et cari. On n'a jamais manque de poulet et le meilleur atout dans nos cuisines estivales ET hivernales du quebec (en dessous du carpote aussi appeler abri d'auto, en plein hiver) aura ete un sapre bon bbq au gas propane pendant des siecles chez mes parents. La derniere tendance viande avant que je ne quitte la maison parentale aura ete les saucisses de partout au monde sur le grill bbq de mon pere.
Ma mere avait une recette de soupe a l'onion ben fancy, broil au four dans les petits bols expres pour cette soupe la. Dans l'ouest, j'ai decouvert mon chef vegetarien francais favori, Jean Conil, dont j'adapte l'excellente recette de soupe ducastaing mais dont j'evite les recommandations en quantite ASTRONOMIQUE de fecule de mais (c'est bpc bcp trop epais dans le livre original).