Ce soir, j'écoute Hugo Largo, l'album drum, qui m'a longtemps hantée dans mes jeunes années. Musique dans le ton pour cogiter à la suite de La planète Yland, Le livre 4. 

À la fin du Livre 3: La planète Lustre, Charlelle est finalement seule à nouveau, en taxi cosmique et quittant Grande Tante Adèle et Zoik  pour retourner sur les traces d'Edgar. Je dois y réfléchir car je suis devant un mur blanc. Peut-être un retour vers une idée du Maroc que j'ai connu un peu en visitant à 20 ans: la rencontre avec un être inattendu...comme ce mendiant complètement fou et lépreux qui m'a accostée dans Chechouan. Comme les jardins de Fes où les jeunes étudiants hommes et femmes étudiaient , marchant et lisant et mémorisant leurs livres au fil de leurs déambulations dans les jardins. C'est dans ce monde que je veux me replonger pour écrire le monde de Edgar et Charlelle. C'est de ces souvenirs que je veux m'inspirer d'atmosphère: le vieux, l'incompréhensible, l'ancien, la magie, les étoiles...

Ça me vient doucement comme j'écris cette publication sur le blog.